A la joie du linge propre. (pv)

Belle & rebelle Messages : 62 Date d'inscription : 13/04/2009

Effy était arrivée dans la laverie avec deux sacs cabas fluos au bout des bras, chacun dégorgeant de vêtements plus acadabrantesques les uns que les autres. Des robes déchirées, des jupes de tule, des bas de toutes les couleurs, des tee-shirts tachés de vomi, de sang, et autres substances indéchiffrables.
Elle aimait cet endroit, sa tiédeur, le bruit permanent du tambour des immenses machines. Tranquillement, elle s'approcha d'une, et s'agenouilla devant. Attrapant un à un les habits que contenaient l'un de sacs, elle se perdait dans des pensées sans intérêt. Pouvait-on se laver l'esprit comme l'on pouvait débarasser un jean d'un tâche? Le tambour se remplissait petit à petit sous ses yeux, elle s'adonnait à sa tâche avec une concentration particulière.

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Belle & rebelle Messages : 62 Date d'inscription : 13/04/2009

Effy ne fit pas réellement attention à l'entrée d'Ellen. Parce qu'il y avait d'autres universatériens dans la pièce, et parce que c'était un endroit toujours plus ou moins bruyant. Le contenu de son premier sac vidé dans une machine, Effy tourna la tête pour empoigner le deuxième, qui se trouvait à présent tout prêt d'Ellen. Elle avait tendance à s'éparpiller un peu, et du coup, ses vêtements étaient presque sous le sac de la blonde.

Pardon.

Après un bref sourire, elle fit un pas pour attraper une anse de son cabas, et l'attirer à elle. Cette fille lui disait quelque chose... On n'oubliait pas comme ça une grande blonde bien foutue et en plus avec du caractère. C'était elle, que James ne pouvait pas supporter. Cela la fit sourire toute seule.

Et merde. Quel con !

Belle & rebelle Messages : 62 Date d'inscription : 13/04/2009

Effy continuait son petit déballage, s'amusant à se rapeller à quoi correspondait chacune des tâches et chacun des trous qui ornaient ses vêtements. Sur celui-la, les tâches oranges, s'était de la bolognaise toute fraîche d'hier soir. Ils avaient terminé la soirée en bataille de pâtes, ruinant complètement l'appartement de la personne chez qui ils étaient. Des spaghettis, il y en avait sur les murs, le plafond, et dans les cheveux de tout le monde.
Sur celui-là, la terre, s'était en début de semaine. Après une absorbption de drogue, avec Pandora, elles s'étaient allongées pour dévaler une pente d'herbe en tournant sur elles mêmes. Elles avaient passées une bonne partie de la nuit à descendre de cette façon, puis à remonter, mortes de rire, à genoux à cause de la raideur de la pente.
Ellen cria. Effy tourna les yeux vers elle, remarquant la boue sur le tee-shirt de cette dernière. Cela la fit sourire. Elle voulait montrer à la blonde qu'elle compatissait. on est blonde ou on ne l'est pas...

C'est pas moi c'est... mon frère.

Belle & rebelle Messages : 62 Date d'inscription : 13/04/2009

Effy avait déjà retourné la tête vers son linge, quand elle entendit qu'Ellen s'adressait à elle. Quel besoin avait-elle de se justifier? Bien qu'il lui était déjà arrivé souvent d'intimider les gens, ce n'est pas qu'elle préférait. Elle ne se considérait pas plus important que quelqu'un d'autre, pas plus intelligente. Pour le coup, la blonde se rendait presque... ridicule. C'était sûrement dû à son jeune âge. En tous cas, rien que ce qu'Effy pouvait voir en ce moment ne corespondait avec ce qu'elle avait entendu au propos de l'adolescente. Par politesse, elle lui fit un léger sourire, qui laissait cependant deviner une petite pointe de moquerie et de je m'en foutisme mélangés.
Sans attendre, elle se repencha sur le tri de son linge. Elle termina d'emplir la machine puis, de la même manière qu'E, termina de programmer la machine. Maintenant, il fallait attendre... Pour patienter, Eff décida d'aller fumer. Pour une fois, elle n'en avait pas réellement besoi, ne ressentait pas ce manque, mais cela l'occuperait. Elle laissa donc là ses cabas, non sans les avoir pliés pour ne pas obstruer le passage, puis elle sortit de la pièce pour aller s'aérer, s'appuyant contre le mur. Il faisait un peu froid, elle avait la chair de poule, et il n'y avait pas grand monde dans les rues. Tranquillement, elle sortit une cigarette, et se l'alluma.

Bon, déjà bien gentille Ellen, de se tapper la lessive pour deux, mais là elle avait besoin de s'occuper les mains, pour oublier qu'elle avait 56 minutes à attendre comme une conne pour lançer le cycle d'essorage avant de pouvoir mettre son linge au sèche linge. C'était ça l'éducation féminine? Elle trouvait ça un peu trop sexiste, et puis pourquoi son frère ne pourrait pas se le coltiner lui aussi hein?

Pas dans les gènes d'Ellen de lire ou de bosser pour attendre, loin de là. Alors elle sorti son paquet de cigarette de sa poche et sorti pour la fumer, et merde plus de feu !

Elle osa s'approcher de la jeune marginale.

Excuse moi, t'aurais du feu s'te plait?

Belle & rebelle Messages : 62 Date d'inscription : 13/04/2009

Effy, appuyée contre le mur, en était à la moitié de sa cigarette quand Ellen sortit à son tour. Elle ne put s'empêcher que cette dernière la suivait, ou bien l'imitait, en tous les cas, pour une raison qu'elle ne comprenait, la blondinette avait l'air de voir nouer le contact. Ce qui ne manqua pas, voila qu'elle lui demandait du feu à présent! Elle la draguait ou...? Effy souria, amusée, et tendit sans rien dire son briquet à l'adolescente.
Son portable se mit soudainement à vibrer, elle le sentit sur sa cuisse, elle le sortit aussitôt de sa poche, coinçant sa cigarette entre ses lèvres pour avoir les mains libres. C'était un sms de Taylor, un gars avec qui elle avait couché hier soir. Apparemment, il "ne pouvait oublier son corps" et "rêvait de pouvoir passer une nouvelle nuit avec elle". Effy se mit à rire toute seule devant l'absurdité de la chose.

Ellen ne la suivait pas, seulement il n'y a pas grand chsoe à faire dans une laverie à part bosser et fumer à l'extérieur, et le choix était vite fait entre nous.

Une fois la cigarette allumée elle lui rendit son briquet en la remerciant, et se posa contre la fenetre, la tête appuyée contre le montant puor souffler la fumée.

Puis elle entendit un portable vibrer, pas le sien, dieu merci.

Elle semblait légèrement moqueuse, ça devait etre la tare de tout les nouveaux ici c'était pas possible.

Puis le sien émit lui aussi une sonnerie, son Iphone. Elle regarda le numéro. Sa mère...

Lache moi... C'est pas vrai.

Elle raccrocha d'un coup de clic sur le pavé tactil. Basta ho ! C'est la rentrée ! Donc les vacances !

» Rebellion, linge sale et mauvaises fréquentations (Dylan)